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ENTREPRENDRE
L
’
entrepriseCalas Production qui conçoit et fabrique
desmachines pour la découpe dematériaux durs,
dont principalement la pierre, emploie une ving-
taine de salariés et livre autant demachines par an.
Lors de la visite de Pascal Bugis, président de la
Communauté d’agglomération, Robert Calas, son
directeur, a pu faire part des difficultés de recrutement
rencontrées par toute la profession. “Soudeur, opérateur
surmachines à commandes numériques, chaudronnier…
les principales qualités demandées sont le goût du
travail bien fait et l’adaptabilité qui permet de réaliser
successivement plusieurs tâches techniques. Cette
polyvalence est indispensable dans une entreprise de
notre taille, et nousmettons tout enœuvre pour compléter
la formation de nos salariés.”
Un des dispositifs mis en place est le tutorat, c’est à dire
la mise à disposition de retraités pour suivre et former
les jeunes salariés.
Heureusement l’activité se développe. À la fin de la visite,
sur le quai d’expédition Pascal Bugis a pu voir la dernière
machine sortie des ateliers qui partait pour Las Vegas.
Pour Robert Calas c’est presque la routine « Nous réa-
lisons 60% de notre activité à l’export ». Reste à trouver
la main-d’œuvre pour poursuivre cette aventure.
Recruter et former
CALAS,
concepteur
de machines-outils
Les employeurs rencontrent encore des difficultés pour recruter
sur certains postes qualifiés. Les entreprises de la métallurgie
s’organisent pour proposer des formations sur mesure.
Frédéric Couzinier, après avoir obtenu
un Bac S a été orienté par Pôle Emploi vers
une formation par alternance au GRETA,
pour être opérateur surmachines
conventionnelles et ensuite surmachines
numériques. À l’issue de cette formation
un poste l’attend dans l’entreprise.
“
Nous mettons tout en œuvre pour
compléter la formation de nos salariés
”
Robert Calas a pu faire part à Pascal Bugis des difficultés
de recrutement rencontrées dans la filièremétallurgie.
Des métiers méconnus
Des emplois qualifiés ont du mal à trouver preneurs, en particulier
dans les métiers de la métallurgie. Cette difficulté paradoxale
par rapport au nombre de personnes en recherche d’emploi dans
notre pays, met en avant l’anticipation nécessaire des forma-
tions pour préparer aux métiers de demain. C’est un secteur qui
paraissait voué à disparaître il y a dix ou vingt ans, auquel collait
une mauvaise image, et qui est aujourd’hui en plein développe-
ment et offre des postes réinventés et extrêmement attractifs.
L’union des industries et Pôle Emploi se mobilisent et proposent
un dispositif de formation pour encourager les vocations.
Plus d’informations
:
Lucie Haudebert a été formée chez Calas
Production auxmétiers d’aléseuse et de
fraiseuse après avoir obtenu un BTS par
apprentissage d’opératrice surmachines
à commande numérique. Ces spécialisations
lui permettent une très grandemobilité
dans l’entreprise.
