Page 12 - POLESSUD65
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 Découvertes
À L’AFFÛT
Dans nos jardins comme à proximité des forêts, nous pouvons observer
les oiseaux en toute saison, il y a toujours quelque chose à voir et à raconter...
  LA GRIVE MAUVIS
        La grive draine, la plus grande et la plus farouche de toutes, est de plus en plus sédentaire. Bien cachée à l’affût, on la voit arriver assez vite et son observation est un vrai plaisir. Elle ne s’arrête jamais, c’est une travailleuse dans l’âme. Grâce à son ouïe fine, elle entend les vers et les insectes se déplacer sous la terre et va les en extirper avec une précision chirur- gicale. Mais pour l’observer, il faut d’abord trouver le bon milieu. La grive draine est exigeante : il lui faut de la forêt pour nicher et des espaces ouverts ou semi-ouverts pour se nourrir. Quand le printemps arrive, c’est la femelle qui
prend en charge la construction du nid avec les matériaux que lui apporte le mâle. Elle commence par faire la struc- ture avec des tiges sèches et des racines, puis elle façonne l’intérieur avec de la boue et elle tapisse le tout de matériaux fins et doux comme de la mousse.
Sa cousine, la grive mauvis, est la plus petite de la famille et elle ne descend en France qu’en hiver. En mars et avril, il faut lever les yeux : on la voit qui repart, haute dans le ciel et en grandes colonies, vers les montagnes scandinaves et russes où elle niche.
Les Grives
    PÔLESSUD N°65/ 12
  LA GRIVE DRAINE
 






















































































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